La vie des enfants est parasitée par le bruit : le bruit de la ville, le bruit des disputes comme des guerres, le bruit des réseaux sociaux, etc. Ils aspirent à développer une intériorité pour s’ouvrir aux autres et à Dieu et cultiver la paix.
Vous nous dites : « J’ai peur quand la maîtresse crie-tape sur le bureau avec la règle. » ; « Ce qui me met en colère à la bibliothèque c’est quand il y a du bruit. » ; « En classe, ce qui m’énerve : les personnes qui n’écoutent pas, qui font du bruit… » ; « Je n’aime pas du tout quand les gens ne respectent pas le silence » ; « Je n’aime pas quand les gens crient trop fort alors qu’il faut faire silence ». Vous aspirez à « avoir des temps calme, à la maison il y a du bruit. » ; « il n’y a pas de bruit à l’église, il faut un endroit calme pour prier. » Vous subissez le bruit du monde : « La guerre me dégoute, c’est bête, c’est dégueu. » ; « J’ai vu la guerre sur internet. » ; « j’ai vu la guerre, j’ai entendu mon père mourir, j’étais au téléphone j’ai entendu les bombes… » Et pourtant, vous le savez : « Ils peuvent régler les guerres avec leurs mots, il faut pas faire la guerre ». Votre cœur est riche de tant de sentiments et de projets : « les autres pensent ce qu’ils veulent mais moi je pense ce que je veux. Je suis amoureuse, je crois en l’amour et j’irai à Paris quand je serai grande. » ; « Il m’arrive d’être triste quand je pense à mon chat qui est mort. ». Tous, vous aspirez à la paix, au « paradis, pleins de choses imaginaires, quand il y a des choses que tu aimes bien, qu’il y ait la présence de Dieu. »
Avec la résolution « Osons l’aventure intérieure ! », faites taire le bruit des disputes, des guerres, des réseaux sociaux pour vous recentrer sur l’essentiel. Faites grandir en vous un espace que personne ne peut atteindre mais dans lequel vous pourrez inviter toutes celles et ceux que vous aimez, proches ou lointains, et faire grandir une paix contagieuse !
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Questions pour faciliter les commentaires :
Osons l’aventure intérieure : qu’est-ce que ça évoque pour toi ?
Et toi, que gardes-tu à l’intérieur de toi, à l’abri du reste du monde ? T’arrive-t-il de prendre le temps de méditer sur ta vie et sur le monde ? Comment nourris-tu cet espace intérieur ? Est-ce que tu penses que cet espace intérieur peut t’aider à t’ouvrir aux autres ?
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